Tester une idée ou un marché en situation réelle, sans crouler sous le poids des formalités administratives, ni les cotisations URSSAF ou les impôts, tout en bénéficiant d’un accompagnement et d’une partie de vos allocations-chômage si vous êtes indemnisé par pôle emploi: c’est ce que vous permet le cadre juridique du micro-entrepreneur. Vous pouvez créer une activité, en faire la promotion et démarcher d’éventuels clients sans risques. Dans le cas où des prospects se transformaient plus vite que prévu en clients sur le point de signer un contrat ou d’acheter, vous disposeriez déjà de la structure pour concrétiser la vente. Cela éviterait de les faire patienter et de prendre le risque de les perdre. Dans ces conditions, le régime du micro-entrepreneur peut constituer un véritable tremplin.
Durant cette phase de test, vos efforts ne portent pas leurs fruits ? Vous ne parvenez pas à séduire des clients, ni à remporter des marchés ? Votre idée de départ s’avère finalement inintéressante en l’état ? Votre prix semble mal adapté ? Dans ce cas, mettez en pause les activités de votre entreprise, le temps d’affiner votre projet.
N’étant pas soumis à des charges sociales, ni à l’imputation de vos allocations-chômage si vous n’encaissez rien, vous ne subirez pas de pressions d’ordre financier durant cette pause.
Enfin, vous pouvez mettre fin à votre micro-entreprise à tout moment et sans casse si vous vous rendez compte que certaines compétences vous manquent, que vous ne bénéficiez pas des bonnes conditions pour démarrer une nouvelle activitié, que finalement vous n’êtes pas fait pour l’entreprenariat, ou encore qu’être sur tous les fronts (commercial, production, gestionnaire, etc.) n’est pas votre tasse de thé.
Enfin, vous bénéficiez de la possibilité de vous déclarer à nouveau demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi et d’être à nouveau indemnisé s’il vous reste des droits à allocation.